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Une odyssée de résilience et d’inclusion
Vendredi 21 juin, Café Joyeux US a célébré le lancement du film d’animation 47.47 est un film réalisé à la main, animé en stop motion, en collaboration avec des personnes porteuses de Trisomie 21.
L’histoire de Robert est une illustration de la résilience humaine et de la découverte de soi. Inspiré par un employé de Café Joyeux porteur de Trisomie 21 qui n’a trouvé son premier emploi qu’à l’âge de 47 ans, ce film, écrit par Klick Health, nous entraîne dans une aventure touchante et inspirante. Ce récit utilise des métaphores puissantes et une direction artistique soignée pour souligner le parcours extraordinaire de Robert.
L'enfance de Robert : rejet et résilience
Dès son plus jeune âge, Robert a dû affronter le rejet. Rejeté par les autres enfants, il a souvent été mis à l'écart, incapable de comprendre pourquoi il était différent et pourquoi ses pairs ne voyaient pas sa valeur. Les moments de jeux, qui devraient être des instants de joie et de camaraderie, deviennent pour lui des rappels douloureux de son isolement. Plutôt que de se laisser abattre, Robert développe une force intérieure impressionnante. Il apprend à naviguer dans un monde qui n’est pas prêt à le comprendre ou à l'accepter, un thème central symbolisé par son voyage en voilier.
Le voilier comme métaphore de la Vie
Le voilier, dans l’histoire de Robert, est bien plus qu’un simple bateau ; il représente sa vie et ses combats. Chaque tempête qu’il affronte sur l’océan symbolise les défis qu’il rencontre à différents stades de sa vie. Le bateau devient une métaphore de sa résilience et de son courage face à l’adversité. À chaque étape de son voyage, Robert rencontre des obstacles qui reflètent les défis auxquels les personnes porteuses de Trisomie 21 doivent souvent faire face : l’incompréhension, la discrimination et le manque d’opportunités.
Un héros unique : la conception du personnage
Pour donner vie à Robert, la conception du personnage a été confiée à l’artiste Bruno Jacob et à sa fille Luna, porteuse de Trisomie 21. Leur collaboration a permis d’apporter une authenticité unique à Robert, en intégrant la perspective de la communauté des personnes porteuses de Trisomie 21 . Le résultat est un personnage profondément humain, avec des traits et des expressions qui capturent à la fois sa vulnérabilité et sa force.
La musique : une collaboration inclusive
La bande sonore du film joue un rôle crucial dans la narration. La composition musicale et le design sonore ont été créés par Canja Audio Culture en collaboration avec des personnes porteuses de Trisomie 21. La chanson « Carry On » du groupe rock FUN, lauréat d’un Grammy Award, a été réenregistrée avec Sujeet Desai, un musicien accompli porteur de Trisomie 21. Sujeet joue du piano sur la piste et est responsable des arrangements musicaux, apportant une profondeur émotionnelle et une sensibilité unique à la bande son. José Omar Davila, un chef d’orchestre talentueux également porteur de Trisomie 21, a créé tous les effets sonores du film, ajoutant une touche supplémentaire de richesse et d'authenticité à l’expérience auditive.
La direction artistique : un voyage en stop-motion
Le film a été développé en stop-motion, apportant une qualité attachante aux scènes et aux personnages. La direction artistique a joué avec les proportions pour mettre en évidence la perspective unique de Robert sur le monde. Les couleurs occupent une place centrale dans le récit, avec le foulard jaune symbolisant à la fois la couleur de Café Joyeux et les paroles encourageantes de la mère de Robert, qui le guident tout au long de son voyage. L’odyssée de Robert utilise un mélange de tons chauds et froids qui reflètent sa résilience : il aborde les défis des moments solitaires et froids avec un état d’esprit positif et chaleureux.
Une fin triomphante : l'acceptation à Café Joyeux
Finalement, à l'âge de 47 ans, Robert trouve l'acceptation à Café Joyeux, un lieu inclusif. Cet endroit devient non seulement un emploi pour Robert, mais aussi un symbole de reconnaissance et d’appréciation pour sa valeur. C’est une conclusion émouvante à son long voyage, un rappel puissant que la société peut et doit évoluer pour reconnaître et valoriser la diversité des talents de chacun.
Ce film nous invite à voir le monde à travers les yeux de ceux qui sont souvent incompris et à célébrer la force et la résilience de l’esprit humain. Au-delà de son message d’espoir, il nous pousse à réfléchir sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à créer une société plus inclusive et bienveillante.