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SUCCÈS POPULAIRE POUR LA SECONDE JOURNÉE PARALYMPIQUE

Le dimanche 8 octobre, la Place de la République à Paris accueillait la seconde édition de la Journée Paralympique. Des dizaines de milliers de personnes ont pu se frotter aux disciplines handisports et rencontrer des athlètes. Un air de répétition générale avant les Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Promouvoir le handisport avec l’objectif 2024

Ce dimanche 8 octobre, Paris accueillait la seconde édition de la Journée Paralympique. Après la place de la Bastille en 2022, c’est la place de la République dans le 11e arrondissement, lieu de partage et de passage par excellence des Parisiens, qui s’est transformée en arène sportive.

Pour Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des JO de Paris, l’objectif était clair : faire changer le regard sur le handicap, casser encore un certain nombre d’idées reçues, faire en sorte que le grand public connaisse les sports paralympiques et leurs athlètes et soient à fond derrière eux, lors des prochains Jeux Paralympiques qui se tiendront pendant 11 jours, du 28 août au 8 septembre 2024. Et ce, la veille de l’ouverture de la billetterie sur le site officiel de Paris 2024, le lundi 9 octobre. 2,8 millions de billets sont mis en vente avec des tarifs plus accessibles que les JO, la moitié des billets étant proposés à 25 euros. L’envie est claire de proposer « une belle fête populaire »

Sur la place de la République, de 11h à 19h, pas moins de 24 disciplines para-sport étaient en démonstration et/ou présentation, comme la boccia, le para tir à l’arc ou encore le tennis fauteuil et le basket fauteuil. Le président de la République lui-même, Emmanuel Macron, s’est prêté à l’exercice lors d’un atelier de basket-fauteuil. L’occasion de rencontrer les 80 athlètes présents, dont certains comme Arnaud Assoumani, Manon Genest ou Ugo Didier, sont officiellement qualifiés pour les JO.

L’absence des athlètes porteurs de trisomie 21

Un regret cependant : l’absence des athlètes porteurs de trisomie 21 qui restent tout bonnement absents des compétitions des JO 2024. Une absence dénoncée par le député LR de la Vienne Yves Bouloux dans une question au gouvernement publiée en juillet 2021. De fait, dans la liste des épreuves retenues pour les prochains JO, publiée en décembre 2021, il est spécifié que les athlètes porteurs d’un handicap cognitif ne pourront concourir que dans trois épreuves : athlétisme, natation et tennis de table. S’ils peuvent théoriquement participer à ces épreuves, cela reste en pratique impossible en raison de la spécificité de leur handicap.

En 2012, les jeux de Londres avaient marqué la réintégration des athlètes porteurs de handicap intellectuel, absents des compétitions depuis 2000. Les JO de Paris auraient pu s’illustrer en intégrant les athlètes porteurs de trisomie 21. Un combat que la Fédération française de sport adapté (FFSA) continue de mener en militant pour la création d’une nouvelle classe leur correspondant.