THÉO CURIN : INFATIGABLE AMBASSADEUR DU HANDICAP​

Né en Lorraine, à Lunéville, le 20 avril 2000, Théo CURIN n’a que 6 ans lorsqu’il contracte une méningite à méningocoque de type C, compliquée d’un purpura fulminans qui entraîne l’amputation de ses quatre membres. S’ensuivent deux ans de rééducation, durant lesquelles le jeune garçon doit tout réapprendre : manger, marcher avec des prothèses…

À 7 ans, Théo CURIN rencontre Philippe Croizon, amputé lui aussi des quatre membres et athlète à records qui vient de traverser la Manche à la nage. Une rencontre décisive pour Théo CURIN qui entretient toujours avec Philippe Croizon une relation particulière. « Dès que je l’ai vu arriver, il m’a rassuré », raconte-t-il. C’est lui qui transmet à Théo CURIN, pourtant phobique de l’eau, sa passion de la natation.

À 13 ans, Théo CURIN quitte Lunéville pour intégrer le pôle France Handisport de Natation à Vichy et participe à ses premiers championnats de France de natation handisport en janvier 2013.

Dès lors, il ne cessera d’enchaîner les trophées dans les bassins du monde entier : championnats d’Europe en mai 2016, championnats du monde de natation handisport sur 100m et 200m nage libre à Mexico en 2017 (deux médailles d’argent), une médaille de bronze sur 200m nage libre aux championnats du monde de Londres en 2019 et une quatrième place du 200m nage libre aux Jeux Paralympiques de Rio en 2016 où il est le benjamin de la délégation française.

Alors qu’il se prépare pour les JO de Tokyo en 2020, des modifications du barème de classification font qu’il se retrouve face à des concurrents en possession de leurs mains. Il entame alors un combat pour une classification plus juste et plus équitable. À la suite du report des JO pour cause de COVID, Théo CURIN décide de ne pas s’y rendre et entame une seconde carrière, médiatique.